La confiance est rompue entre les organisations syndicales et le gouvernement après la promulgation de la loi par le Président de la République suite à la décision du Conseil constitutionnel. Il sera difficile de rétablir un dialogue constructif.
le gouvernement a pris les choses à l’envers depuis le début de la réforme des retraites. Il aurait dû commencer par parler de l’emploi des seniors, des conditions de travail et de la pénibilité avant de penser à réformer les retraites.
Le Conseil Constitutionnel a censuré 6 articles de la loi, ce qui a conduit à la suppression de plusieurs dispositions importantes pour l’emploi des seniors, le droit à l’information, la pénibilité pour les contractuels de la fonction publique, etc. De plus, la loi reportant l’âge légal de départ en retraite est maintenant encore plus déséquilibrée qu’auparavant.
Le premier projet d’initiative parlementaire visant à organiser un référendum d’initiative partagée (RIP) a également été rejeté. Cependant, l’intersyndicale a appelé à la validation du deuxième RIP, qui permettrait une consultation démocratique pour sortir de l’impasse. Décision le 3 mai prochain.
Dans ce contexte,Les organisations syndicales ont également décidé de ne pas accepter de rencontre avec le Président de la République .
Force Ouvrière est extrêmement attachée au dialogue social. Si le Conseil Constitutionnel a bien joué son rôle en censurant les articles de la loi, il n’a pas donné de porte de sortie à l’exécutif .
La mobilisation reste totale et d’ores et déjà nous appelons nos organisations à amplifier le mouvement de rejet de cette réforme injuste et à organiser une manifestation de grande ampleur le 1er mai prochain.